FAQ

Quelle est la différence entre un psychologue, un psychiatre, et un psychopraticien ?

Le psychologue a suivi un cursus universitaire et un certain nombre d’heures de stage l’ayant conduit à l’obtention du Master 2 en psychologie. C’est un titre protégé par l’état.

En suivant des formations complémentaires, le psychologue peut obtenir le titre (également protégé) de psychothérapeute, lui permettant de pratiquer la psychothérapie.

Le psychiatre est un médecin qui s’est orienté vers l’étude des troubles psychiatriques. Il peut prescrire des médicaments et est remboursé par la sécurité sociale. Il n’est pas forcément formé à la psychothérapie.

Le terme de psychopraticien regroupe tous les autres professionnels pratiquant des thérapies.

Faut-il être au bout du rouleau pour aller voir un psy ?

J’ai souvent entendu que consulter un “psy” était réservé aux personnes dont toutes les autres solutions avaient déjà été tentées. J’ai aussi entendu que le psychologue traitait les “fous”. Heureusement, le psychologue n’est pas réservé qu’aux cas les plus aigus. Décider de prendre soin de soi, de chercher une main tendue, de s’offrir du temps pour se confier et apprendre à se connaitre : ce sont toutes des raisons valables pour initier sa démarche auprès d’un professionnel.

Chaque personnes étant unique, tous les suivis le seront aussi.

Qu’est-ce que la thérapie EMDR ?

EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) signifie “désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires”. Il s’agit d’une thérapie, développée par Francine Shapiro et validée scientifiquement depuis une trentaine d’années, qui se base sur la stimulation sensorielle bilatérale pour traiter certains symptômes. La thérapie EMDR peut alors vous permettre de réintégrer des souvenirs traumatiques en souvenirs non pathogènes et libérés de leur charge émotionnelle, le tout par des processus neurologiques naturels.

La thérapie EMDR s’exerce en plusieurs phases et selon une méthodologie rigoureuse. Le titre de praticien EMDR est protégé par l’association EMDR France et est délivré après une formation précise et des temps de pratiques et de supervisions menant à une accréditation.

La thérapie EMDR est une des rares thérapies reconnues et recommandées par l’Haute Autorité de Santé (HAS) pour le traitement du stress post-traumatique.

Combien de temps dure une thérapie ?

Les séances de psychothérapie ne peuvent pas être prescrites avec précision : en effet, la machine de la psychologie humaine est complexe et parfois imprévisible, on peut avancer sur un sujet puis avoir besoin d’en aborder un autre, on peut avoir besoin de revenir en arrière ou on peut avancer plus vite qu’on ne l’aurait imaginé.

La durée d’une psychothérapie va donc dépendre d’une multitude de facteurs, des problématiques abordées et des ressources disponibles, en passant par les impératifs d’agenda et les méthodes utilisées.

Qu’est-ce que la méthode ACT ?

Il s’agit d’une méthode de psychothérapie appartenant à la troisième vague des Thérapies Comportementales et Cognitives (TCC), et mise au point par Steven Hayes. La méthode se centre sur la personne et son environnement tout en considérant la souffrance comme un signal et non comme une pathologie en soi. Ainsi, elle vous propose différents outils pour vous aider à trouver votre place dans l’instant présent, et à vous situer d'avantage dans l’ “être” que dans le “faire”.

Combien coûtent les séances ?

Les séances classiques (50 minutes) coûtent 60 euros, et les séances EMDR (90 minutes) coûtent 80 euros.

Toute séance non annulée au moins 24h à l’avance est facturée.

Certaines mutuelles prennent un charge un certain nombre de séances par an : à l’issue de chaque rdv, je vous donnerais une facture afin que vous puissiez y prétendre.

Le gouvernement a lancé un dispositif de remboursement auprès de la sécurité sociale. Ce dispositif implique des démarches très lourdes pour le patient et pour le thérapeute, et ne respecte pas le cadre de travail actuel des psychologues. Pour cela et pour d’autres raisons encore, nous sommes nombreux à juger ce dispositif comme maltraitant pour les patients et les thérapeutes, et à avoir choisit de ne pas nous conventionner.